Buteur : Denis (33′).
Le Milan n’y arrive décidément plus en championnat. Après avoir retrouvé quelques couleurs face à Sassuolo en milieu de semaine, le onze d’Inzaghi a de nouveau replongé dans ses travers cet après-midi face à l’Atalanta, 17ème de Serie A avant cette partie, qui est reparti de San Siro avec sa quatrième victoire de la saison. Alors que l’on attendait légitimement un réveil rossonero en championnat après un nul et une défaite, face à deux formations de seconde partie de tableau, celui-ci n’a pas eu lieu en raison d’une fébrilité défensive mise à nouveau à nu ainsi qu’en raison de la pauvreté du jeu offert par le secteur offensif. Il ne pouvait donc pas en être autrement cet après-midi dans un San Siro fort clairsemé, qui a eu affaire à un Milan terne et peu inspiré.
La première période vit les difficultés milanaises apparaître. Brouillons dans la construction du jeu, les hommes d’Inzaghi accusent du déchet dans leur jeu et notamment dans la construction offensive. El Shaarawy et Cerci censés lancer les offensives milanaises peinent à se projeter convenablement vers l’avant. Ce à quoi l’on ajoute un Ménez à nouveau loin de ce qu’il pouvait nous proposer jusqu’à la fin 2014.
Évoluant davantage au poste de numéro 10 que de numéro 9, le français ne parvient pas à apporter une valeur ajoutée, laissant le front de l’attaque milanaise à l’abandon. La première vraie occasion milanaise n’est à noter qu’à la 30ème minute de jeu, suite à un tir d’El Shaarawy repoussé par Sportiello, repris par Bonaventura dont le tir se dirigea hors du cadre.
De son coté, l’Atalanta est en place, et sans pour autant se montrer dominateur, est davantage à l’aise dans le déroulement de son jeu. Comme en témoigne logiquement l’ouverture du score bergamasque peu après la demie-heure de jeu par l’intermédiaire de Denis. Profitant d’un marquage laxiste de l’arrière garde rossonera (qui évolue à « reculons ») et qui laisse tout loisir à Moralez de le servir, l’attaquant argentin trompa Diego Lopez à bout portant d’un extérieur du pied droit imparable. Signe d’une après-midi des plus moroses, la nouvelle sortie sur blessure de Bonera à la 35ème minute, remplacé par Armero.
Clairement hors du match, le Milan suscite naturellement des sifflets qui émanent alors des travées de San Siro jusqu’à la mi-temps.
Au retour des vestiaires, le Milan n’est pas davantage à son aise. L’ennui guette San Siro qui observe l’impuissance offensive des siens face à une formation de l’Atalanta qui est rentrée dans une phase de gestion du score. Et ce malgré l’entrée de Pazzini à la mi-temps en lieu et place de Cerci. Face à ce blocage offensif, Inzaghi décide alors de faire procéder à l’entrée de Niang au détriment de Montolivo à la 76ème minute. Et signe d’un agacement certain du technicien rossonero, l’expulsion dont il fera l’objet à la 80ème minute après avoir renvoyé un ballon sur la pelouse sans y avoir été invité.
La toute fin de match n’est pas davantage engageante pour le onze rossonero, qui ne profita d’ailleurs guère des 4 minutes de temps additionnel qui lui ont été offerts. Le Milan continue ainsi sa traversée du désert en ce début d’année 2015, qui se solde à l’heure actuelle par un point pris sur les neuf possible. Un rythme loin d’une équipe « da Champions »…