C’est un Sinisa Mihajlovic attendu, car sous pression à la veille de deux rencontres importantes à venir (face à Rome demain, puis face à Carpi en Coupe d’Italie mercredi prochain) qui s’est présenté en conférence de presse cet après-midi. L’essentiel de ses déclarations :
Le déplacement à Rome :
« Nous savons que c’est un match important. Nous devrons aller là bas convaincus de nos qualités, et saisir toutes les occasions qui se présenteront à nous. Nous devrons disputer un match plein, sans retenue, et rigoureux sur le plan défensif ».
Un manque d’identité de l’équipe ?
« Je ne pense pas. Avant le match face à Bologne, nous étions sur une série de 12 matchs où nous produisions un jeu régulier, bien que les résultats ne l’étaient pas. A contrario, je vois des équipes qui subissent tout le match, tirent et cadrent une fois, et gagnent. Nous avons du mal à profiter des occasions que nous nous créons. Face à Bologne, nous avons fait 37 passes sur une occasion, avant d’aller face au but : je l’ai montré à mes joueurs ».
Le contexte actuel :
« J’y suis habitué, je suis dans le football depuis 30 ans. Cela fait partie du jeu, je suis toujours serein et confiant dans le travail accompli par mes joueurs. J’ai toujours donné le maximum, et je continuerai à le faire. Je sais que ces deux matchs sont fondamentaux, mais je les affronterai la tête haute, sans dévier de ma trajectoire. Les résultats diront si je resterai ou non, mais c’est le club qui décidera avant tout ».
La forme du groupe :
« L’équipe va bien sur le plan physique. Il y aura quelques changements car le dernier match a laissé des traces, d’autant plus que nous aurons un match important mercredi. J’alignerai des formations pour gagner demain et mercredi ».
Le cas Cerci :
« Ce n’est pas la première fois qu’il a été sifflé, et ce fut mon seul remplaçant à ce poste (ndlr, celui d’ailier droit). Cerci a eu une occasion importante, qu’il a manqué, mais s’il avait marqué, vous auriez dit que j’ai bien fait de réaliser ce changement. Nous n’avons pas perdu ce match à cause de l’occasion qu’il a manqué. »
Son rapport avec Berlusconi :
« Nous ne nous sommes pas parlés après le match, mais avant. Nous nous parlerons aujourd’hui ou demain, car c’est toujours le président qui me téléphone ».
Son rapport à la presse et ses rapports avec le club :
« La presse arrive chaque jour, et j’ai demandé à ce que l’on m’amène seulement les articles qui parlent bien de moi : c’est pour cela que je ne lis plus les journaux depuis un mois et demi. Je préfère lire autre chose afin de ne pas être influencé. Le club a toujours été à nos côtés : il est important que nous restions tous focalisés sur le même objectif, et que nous cherchions à toujours donner le maximum. Je n’ai pas senti une quelconque absence de confiance de la part du club ».
Un éventuel changement d’entraîneur en cas de nouvelles contre-performances, une bonne chose ?
« On ne peut pas le savoir, il n’y a pas de règle à ce sujet. Je n’ai jamais démissionné, mais si je vois que mon équipe ne s’entraîne pas ou qu’elle n’est pas unie, je serai le premier à m’en aller. Cela fait partie du jeu, mais je n’ai pas l’impression que mon équipe soit désunie ».