Le technicien rossonero est intervenu en conférence de presse cet après-midi à San Siro pour aborder la rencontre à venir face à Perugia, qui constituera la première rencontre officielle de la saison pour les milanais. Ce dernier a fait un premier point sur la préparation de ses joueurs, ainsi que sur ses individualités, au premier rang desquels figure Jérémy Ménez, grand absent de cette préparation estivale en raison d’une blessure au dos. L’homme fort du banc rossonero espère d’ailleurs offrir quelques minutes à son attaquant, comme il l’a indiqué aux micros de Milan Channel.
La réception de Perugia, et la Coupe d’Italie :
« Nous débutons demain notre saison, car à partir de demain, il ne suffira pas de faire seulement belle figure. Nous souhaitons produire le meilleur jeu possible, tant face aux petites qu’aux grandes équipes, car cela fait partie de l’ADN du Milan. Je ne promets pas un football champagne, mais je souhaite voir une équipe agressive, qui fera le moins d’erreurs possibles.
Nous souhaitons gagner ce trophée, et tout spécialement cette année, car nous ne disputerons aucune autre coupe. C’est pour cela que je ferai jouer le meilleur Milan possible demain. Je le dirai également aux garçons demain, mais chaque match devra être disputé comme s’il s’agissait d’une finale : notre état d’esprit doit être celui là. »
L’état d’avancement de la préparation estivale :
« Nous travaillons depuis un mois et demi, et nous avons beaucoup changé. Nous sommes à un bon niveau, excepté les deux matchs disputés en Allemagne, car nous avons fait des progrès lors des matchs que nous avons disputé. Je m’attends également à des améliorations demain ».
La composition de la charnière centrale :
« Ely et Romagnoli joueront en défense centrale demain ».
Le cas Ménez :
« Ménez est convoqué pour demain. Il va bien, il n’est pas au meilleur de sa forme mais il s’entraîne avec nous. J’espère le faire jouer 20 à 30 minutes demain. Il peut jouer tant en position de trequartista qu’en tant que seconde pointe ».
La rumeur Soriano :
« Je ne parle pas de joueurs que je n’entraîne pas. Je le connais bien, mais j’évoque seulement mes joueurs ».
Ses liens avec Berlusconi :
« Il n’y a pas nécessairement besoin d’une rencontre à proprement parler. C’est pour cela qu’à l’occasion des quelques fois ou nous nous sommes vus, ou lorsque nous nous sommes parlés par téléphone que nous nous sommes dits tout ce que nous avions à nous dire. Je n’ai peur de me confronter ni face à lui, ni face à quiconque (…) ».