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L’abécédaire d’une année en rossonero

Histoire de clôturer l’année 2011 de la meilleure des manières, rien de tel que de faire un bilan de cette même année. Halte aux bilans traditionnels, chiffrés, et place à un bilan qui sort des sentiers battus, au travers d’un abécédaire qui retrace le Milan de A à Z… rédigé par l’ensemble de la rédaction !

A comme Abbiati : Un homme qui a rappelé à tout les rossoneri à quel point il était crucial d’avoir un gardien efficace à tout les instants. Sur dans tout les domaines, il est doté d’une riche expérience et d’un capital sympathie énorme auprès de supporters et d’un club qu’il a toujours aimé. Capable d’envolées aussi spectaculaires qu’efficaces, il donne des ailes à un Milan qui a repris ses droits sur le Scudetto. Planant !

B comme Bystron : Soit le défenseur de Plzen contrôlé positif, qui avait réduit la marque contre le Milan en Décembre dernier. Si on ne sait toujours pas dans quels conditions ont été effectué ce test, ni même la substance prohibée à laquelle il a été contrôlé, qu’on se rassure, le dopage n’existe pas dans le football, il n’est utile qu’aux cyclistes, car comme le dit si logiquement Didier Deschamps, ce n’est pas ce qui fait rentrer le ballon dans la lucarne, bien entendu…

C comme Cassano :Un parcours aussi renversant que de la sorcellerie vaudou. Des escapades dans la capitale italienne aux crises de Gênes, il a côtoyé les divinités du football et fréquenté leurs « ministres », en sage mais aussi en aventurier ébranlé. A la fois pertinent et impertinent.

D comme décadence : Une décadence des valeurs traditionnelles rossonere parfois évoquée à propos du Milan : les anciens disparaissent peu à peu, l’esprit familial, fondé par ces mêmes anciens se dissout peu à peu, et laisse place à une somme d’individualités, qui n’entretiennent pas de complicités sur et en dehors du terrain. De quoi raviver l’esprit des nostalgiques, qui se rappellent au bon souvenir des rapports quasi-fraternels entre Maldini et Costacurta. C’est hélas l’un des aspects de l’esprit milanais qui disparait avec le football moderne !

E comme europe : Encore une belle tradition milanaise qui se perd au fil des ans, le Milan ne domine plus l’Europe mais n’affiche même plus un niveau correct. Une nouvelle élimination face à un club anglais dès les huitièmes de finale et on rentre déjà à la maison. Espérons que le retour aux affaires du Président ait le même effet sur l’institution qu’il y a 25 ans.

F comme Flamini : Le milieu de terrain français en convalescence après une grave blessure au genou est peu à peu oublié par les tifosi milanais suite à l’arrivée fracassante de Nocerino. En ce début d’année 2012, souhaitons-lui un prompt rétablissement, et un retour à la compétition des plus encourageants. Au cas contraire, son départ du club rossonero sera fortement envisagé compte tenu des dernières prestations médiocres du joueur, et surtout de son contrat arrivant à échéance en fin de saison et lui assurant un salaire injustifié et conséquent.

G comme Galliani : Toujours vêtu de son complet, de sa typique cravate jaune et arborant un large sourire, c’est ainsi qu’Adriano Galliani, administrateur délégué du Milan, se présente pour négocier les transferts de son cher club lombard. Sa popularité est montée en flèche ces dernières années, notamment grâce aux transferts réussis de dernière minute qu’il réserve aux tifosi milanais à chaque mercato, ou aux achats à faible coût. Attention, cependant à ne pas s’obstiner sur cette stratégie.

H comme Hottor : Ce nom ne vous évoque peut-être rien, mais Edmund Hottor fait partie de l’actuel effectif de la Primavera rossonera. Milieu de terrain ghanéen, né en 1993, il est connu pour sa puissance et sa combativité à toute épreuve. Par ailleurs, suivez chaque semaine l’actualité entourant la Primavera milanaise sur notre site ou en cliquant ici.

I comme Ibracadabra : La formule magique d’Allegri. Si vous pensez que lorsqu’il n’y a plus d’espoir il ne reste que « l’agence tout risque », vous avez tort. Plus fort que Harry Potter et Merlin l’enchanteur réunis, Allegri dégaine son Ibramagic et remporte le match sans même se donner la peine d’essayer d’être créatif.

J comme Jankulovski : Humble, respectueux et irréprochable, tels sont les qualificatifs caractérisant l’ancien latéral défensif rossonero, Marek Jankulovski. Après six ans de bons et loyaux services, il finit par quitter le Milan, poussé à la sortie par les dirigeants rossoneri lors du dernier mercato estival. Mais ce joueur nous aura conquis et malgré une dernière saison quelque peu terne, on ne peut qu’admirer et applaudir la prestation qu’il avait réalisée face au Napoli en février 2011, l’unique chance qu’il eut pour se montrer avant sa blessure. Aujourd’hui avec du recul, on pourrait même regretter le départ de Jankulovski, au vu des actuels prétendants au poste de latéral gauche. En deux mots : Merci Marek !

K comme Kevin-Prince : Nuits au Party Club, concert de lights au Bada Bing, réveillon discretos, parcours nocturne dans « le Milan découverte » : quelques ponctuations du comment célébrer l’art de la fête selon K-P, l’homme qui déniche le bon plan de Berlin à Amsterdam ! Un peu de paillettes et de folklore sur le terrain….stimulant !

L comme look : comme celui d’un certain Massimo Oddo un soir de mai, à Rome. Tout en élégance, torse nu et cheveux délicatement coiffés avec du gel, de manière à former une crête fort distinguée. L’alcool est passé par là pour celui qui a réalisé un tour de terraindans un Olimpico vide, qui restera gravé dans toutes les mémoires !

M comme Mexès : un début d’aventure compliqué pour le défenseur français, la faute à une récalcitrante blessure contractée en avril dernier sous les couleurs de la Roma. La rééducation est longue, et l’ex-auxerrois rate une bonne partie de la première partie de saison. Son retour se fait progressivement à partir du mois de novembre, ce qui permet au néo-rossonero de faire des premiers pas très encourageants, avec une première titularisation face au Viktoria Plzen, ou il sera titulaire les 90 minutes. Le français est désormais paré pour succéder tranquillement au talentueux mais vieilissant Sandro Nesta…

N comme Nocerino : l’ex-palermitain, arrivé en fin de mercato pour un demi-million d’euros est la vraie satisfaction de ce début de saison. Rapidement intégré au sein de l’effectif, il a prouvé qu’il avait toute sa place dans l’entrejeu rossonero, aux cotés de vieux briscards tels que Ambrosini ou Van Bommeldécevants durant ces six premiers mois. On en aurait presque oublié un certain Mathieu Flamini, gravement blessé avant la reprise du championnat, et qui n’a jamais vraiment su s’imposer à la fois sous les ordres d’Ancelotti, Leonardo et Allegri.

O comme optimisme : Cet optimisme vient du patron du mercato, Adriano Galliani. Optimiste sur le bon déroulement de l’affaire Tevez. Quelques petits détails sont encore à régler , mais il y a eu une réelle avancée, notamment sur le type de transfert. Au départ, City souhaitait juste le céder sous la forme d’un transfert définitif, mais Galliani à finalement réussi a les faire céder. Tevez ne veut que Milan, et a d’ailleurs déja refusé le PSG et ses milliers d’euros. Beaucoup de sacrifices financiers ont été concédés par l’Apache, et il semble prêt à rester 6 mois de plus que de signer ailleurs que chez nous.

P comme Pirlo : Les 3 pôles d’un milieu avant gardiste constitué d’Andrea, de Massimo et de Gennaro appartient désormais au passé…L’enfant des seventies a retrouvé la zenitude et la voie de la reussite en quittant un Milan qui l’a abandonné cet été. On écoute encore en boucles, cet air qui en 2003 ou en 2007 mixé avec des passes du feu de dieu, avait touché la foule enivrée de football et les tifosi. Forever on the ground….

Q comme qualification : espérons que le Milan conjure enfin le sort dont il est victime depuis 2008, l’élimination en huitièmes de finale face à un club anglais : Arsenal, Manchester et Tottenham ont trouvé la recette pour écarter le septuple vainqueur de la coupe aux grandes oreilles dès les huitièmes de finale. Tiens, ça tombe bien, Arsenal est au programme pour les huitièmes de finale de la cuvée 2012 de la Ligue des Champions… de quoi remettre les pendules à l’heure, et prouver que les vieux rossoneri n’ont guère à rougir face à de jeunes anglais encore un peu tendres.

R comme remplaçants : Une petite pensée en cette période de fêtes pour tout ces hommes qui se retrouvent privés de terrain parce que le Mister a restreint son groupe à 13 ou 14 joueurs. Alors que certains obtiennent régulièrement du temps de jeu malgré des performances bien peu encourageantes, d’autres sont cantonnés au banc, voir aux tribunes, sans que l’on ne sache vraiment pourquoi.

S comme soutien : Deux malheurs ont en effet touché deux de nos joueurs cette saison. Le premier Gattuso, touché par une grave inflammation du nerf optique, Genna a bien cru ne plus pouvoir rejouer au foot. Touché par ce problème depuis quelques mois, c’est seulement lors d’un contact anondin avec Nesta cette saison qu’on remarque ce problème, en effet, à la fin de ce match , il déclare avoir vu double. Et c’ est après ce jour que les médecins ont découvert cette inflammation. Plusieurs mois de convalescense sont au programme, mais il reviendra dès le mois de janvier 2012. Chance que n’aura peut-être pas Antonio Cassano, victime d’un AVC lors du retour de Rome au mois d’octobre. Quasiment un an de convalescence est nécessaire pour lui, sans pouvoir offrir de garanties sur un possible retour sur les terrains, mais le principal est qu’il soit en vie. Ces deux joueurs on pu compter sur un énorme soutien des supporters rossoneri et de toute la communauté rossonera.

T comme Taiwo : Seuls les fanatiques des soirées L1 de la chaîne cryptée ou du journal l’Equipe savent que le poids de ce nom veut dire… . Taye maître du couloir converti au « relancer-retourner » dans ses années collégiennes a offert lors de ces années 2000 un show 100 % sidéral. On nous envie ce swing hors norme qui fait de l’œil jusqu’au bureau du Cavaliere. Quand faut y aller…

 U comme uchronie : En l’honneur du monde imaginaire de Cédric, notre cher rédacteur. Celui dans lequel il se plonge après chaque nouvelle contre-performance de son cher club. Celui dans lequel un seul tout petit événement, à l’échelle planétaire bien entendu, ne s’est pas déroulé comme dans le monde qu’il partage avec nous tous. Un monde dans lequel le 25 juin 2010 n’est pas une date particulière pour les rossoneri.

V comme Vittorio : Comment ne pas rendre hommage à ce héros, le seul entraineur vainqueur de deux Coupe du Monde, consécutives de surcroit, qui permit d’installer définitivement le football dans la culture italienne. Avec « Il Metodo », Pozzo ne laisse pas seulement une marque dans le palmarès footballistique, mais également une trace tactique qu’il n’avait pas eu alors, le génie d’utiliser lors de sa période milanaise, car bien sur, il est passé par le Milan, deux années en tant qu’entraineur, mais sans réussir à créer la différence. D’où que tu sois Vittorio, ne t’en fait pas, on te pardonne sans hésitation.

W comme Weah : Mister George, quel fabuleux souvenir pour le Milan d’avoir fait enfiler une tunique rossonera au géant garçon… Sa première année sera tout simplement parfaite, la reconquête du scudetto pour le club au dépend de la Juve, pour Weah, un Ballon d’Or qui a également récompensé ses derniers mois en tant que parisien, ses prouesses en Europe. Ses buts mythique contre Verona et la Lazio lui voudront même un tour au zapping de Canal +, et une apparition dans le best of de ces zapping, autant dire que quelques générations se souviendront toujours du nom Weah, quoi qu’en fasse ses enfants.

X comme mister X : Ah il était beau le Galliani, clamant haut et fort que le Milan recruterait comme Berlusconi l’avait promis un ténor nommé Mister X. Le label Mister X, Galliani l’a vu comme le parfait exemple de ce qu’il sait faire de mieux, recruter juste avant la fin de la fenêtre mercato un grand joueur à la surprise générale, ce qu’il avait su faire avec Ibrahimovic. Car au delà du talent, on chasse aussi l’argent, évidemment… Aquilani rentrait parfaitement dans ces critères, mais son nom n’était pas répété suffisamment en boucle par Telefoot ou encore Christophe Pacaud pour combler les tifosi. Pas grave, Aquilani joue et a su se montrer d’ors et déjà décisif.

Y comme Yepes : On lui annoncé les pires ennuis à venir : c’est juste qu’une tâche migraineuse de plus qui est tombé sur le bon vieux Mario quand il a signé au Milan. Une destination de plus sur sa cartographie déjà bien complète. Quelques tubes à Paris, une brève de comptoir à Nantes (encore en L1 à l’époque)….Héritage quand nous tiens !

 Z comme Zone : C’est du grand art de réussir une auto-promo, mais il y a trop d’insolence sur ACMilan-Zone pour le faire correctement, alors contentons-nous de la vérité. Depuis 2006 ce site s’efforce à exprimer son amour plus où moins grand pour ce club, en proposant du contenu qui le concerne, avec uniquement des hauts, puisqu’on réussi tout ce qu’on entreprend et que le monde entier nous regarde. En 2003, les oracles émiratis venaient de comprendre que Fly Emirates sponsoriserait le Milan et connaissaient de même, la trajectoire de Milan-Zone. Pour se mettre à la hauteur de notre communauté, ils n’ont trouvé qu’une solution, construire le Burj Khalifa. Mais même 828 mètres ne suffisent pas…

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