Buteur : Antonelli (32′).
Le Milan a concédé cet après-midi sa troisième défaite de la saison en championnat sur le terrain du Genoa, au terme d’une prestation globale sans relief, qui contraint les hommes d’Inzaghi à végéter dans le ventre mou du classement. Avec un onze quasi identique à celui présent sur le terrain de San Siro lors de la victoire face à l’Udinese, hormis les titularisations de De Jong en lieu et place d’Essien, et du revenant Montolivo en lieu et place de Van Ginkel, les rossoneri se devaient de confirmer leur succès à domicile, face à une formation du Genoa certes difficile à prendre à défaut sur son terrain depuis le début de saison.
Hélas, il a manqué l’esprit conquérant du début de saison pour pouvoir espérer un résultat au terme de 90 minutes au Marassi ou le Milan s’est montré fouillis face à une formation rossoblu bien organisée, mais surtout dominatrice. Laquelle fut dominatrice dès la première période; la première demie-heure de jeu fut notamment marquée par une possession de balle majoritaire pour les pensionnaires du Luigi Ferraris, qui s’étaient déjà octroyés la bagatelle de six corners peu avant la demie-heure de jeu.
Le Milan est quant à lui contraint de subir en restant bien groupé derrière la ligne médiane. Le domination des hommes de Gasperini s’est ensuite logiquement concrétisée par une ouverture du score peu après les trente premières minutes de jeu. Laquelle fut l’oeuvre d’un ancien primaverino rossonero, Luca Antonelli. Le capitaine génois se déjoua de la défense milanaise pour reprendre de la tête un corner qui fila dans le coin droit des cages de Diego Lopez, pris de court. 1-0 pour Genoa, ce qui marqua le réveil du onze milanais.
Ce dernier se montra plus incisif sur le plan offensif; le tir de Honda (37′) puis la tête de Mexès (40′) ont toutefois été sans danger pour les coéquipiers de Perin. Lequel se mit de nouveau en évidence à la 43ème minute sur un tir de Bonaventura. Le Milan passa toutefois tout près du 2-0 sur un tir de Perotti, face auquel Bonera s’imposa in extremis.
A la reprise, les rossoneri apparaissent davantage dynamiques (toutes proportions gardées), mais c’était sans compter le dynamisme d’un homme coté genoano, à savoir Diego Perotti. L’attaquant rossoblu se mit en lumière avant l’heure de jeu en jouant le role du passeur pour Falqué puis Matri, sans danger toutefois pour Diego Lopez. La partie se tasse davantage après l’heure de jeu, ce à quoi répondit Inzaghi par un premier changement à la 64ème minute, avec la sortie de Montolivo au profit de Poli. Honda en fit de même ensuite au profit de Pazzini.
La possession de balle se rééquilibra alors pour ensuite légèrement pencher en faveur des rossoneri, qui se montrèrent toutefois trop brouillons pour véritablement parvenir à revenir au score. Inzaghi profita de la fin de rencontre pour lancer Niang au détriment d’El Shaarawy, ce qui ne modifia guère la tendance de la partie. La dernière occasion sérieuse de la fin de seconde période fut à mettre au crédit de Bonaventura dont la demie-volée rasa la barre transversale de Perin (84′) suite à une belle remise de Niang.
1-0 au terme des 90 minutes pour le Genoa, qui ne fut pas réellement inquiété par un onze rossonero brouillon et peu tranchant. L’état d’esprit conquérant du début de saison semble quant à lui s’etre peu à peu estompé au regard de cette partie. Un sursaut d’orgueil est attendu dimanche prochain à San Siro face au Napoli…