Gazidis : « Le fair-play financier n’est pas parfait »
Cette semaine, l’ECA (European Club Association) se réunissait à son siège en Suisse pour tenir son assemblée qui a vu Ivan Gazidis être réélu dans son conseil d’administration. Cette association créée en 2008 à l’initiative de quelques clubs emblématiques (notamment le Milan) a pour but de défendre les intérêts des clubs européens en ayant un rôle d’interlocuteur pour les différentes institutions, dont l’UEFA. L’administrateur-délégué rossonero y a donc conservé son siège et en marge de la conférence de presse de présentation de la nouvelle identité visuelle de l’ECA, il n’a pas manqué de souligner les bienfaits du fair-play financier de l’UEFA, comme en témoignent ses propos rapportés par La Gazzetta dello Sport.
« L’ambition qui se trouvait derrière le fair-play financier est d’apporter une viabilité financière dans l’industrie du football. Les clubs européens sont désormais dans le vert, contre une perte totale de 1,8 milliard d’euros il y a encore quelques années. C’est un progrès énorme : le football européen est devenu plus solide. Le fair-play financier n’est pas parfait mais le chemin qui a été choisi a apporté plus de responsabilité dans la gestion des clubs.
Nous devons continuer à travailler sur le fair-play financier, nous devons continuer à rendre le jeu plus sain, pas seulement au sommet mais à tous les niveaux. Il y a des ambitions sportives, certes, mais nous avons aussi le devoir de rendre financièrement viable le système actuel. La grande nouveauté, c’est que tous ces sujets sont maintenant discutés dans une optique de collaboration entre l’UEFA et l’ECA, et entre les clubs eux-mêmes, sans mettre en avant aucune équipe. »
De quoi continuer à brosser l’UEFA dans le sens du poil avant l’étude du dossier du Milan par le TAS ?
