Décidément, il semblerait qu’être footballeur au Milan soit devenu une torture mentale. Après M’Baye Niang à la fin du dernier mercato, qui avait obtenu un certificat médical arguant des « problèmes psychologiques » pour ne plus avoir à s’entraîner avant la réalisation de son transfert, voilà maintenant qu’Il Corriere della Sera nous apprend que Gianluigi Donnarumma aurait souffert de pressions psychologiques lors de la signature de sa très lucrative prolongation de contrat en juillet dernier…
Dans son édition du jour, le quotidien italien consacre un long article sur les relations entre le Milan et le clan Donnarumma. On nous y apprend que l’agent du jeune gardien rossonero, Mino Raiola, chercherait à annuler le récent contrat par tous les moyens possibles. Selon lui, Donnarumma aurait été victime d’une pression morale au moment de poser sa signature sur son nouveau contrat, qui le lie désormais au Milan jusqu’en 2021. Ce jour-là, le numéro 99 milanais n’était pas accompagné de Raiola mais de l’avocat Vittorio Rigo, ami et conseiller juridique de l’agent du joueur, qui aurait quitté la salle au moment de la signature en signe de protestation. Le journal milanais nous apprend aussi qu’il y a quelques semaines, Donnarumma lui-même aurait envoyé un courrier à la direction du club où il soutient avoir été victime de pressions psychologiques au moment de la signature de son contrat, ce qui aurait affecté son consentement et l’aurait conduit à signer sous la contrainte.
Si cette information prête à sourire, c’est cependant un mouvement classique de Raiola (qui était aussi l’agent de Niang au moment de ses « problèmes psychologiques ») pour détériorer définitivement les relations entre le club et le joueur dont il défend les intérêts. Il est de notoriété publique que le fameux agent italien n’approuve pas la permanence de Donnarumma au Milan et qu’il envisage de le faire transférer le plus tôt possible, pourquoi pas au PSG, où il a ses entrées et où le gardien de 18 ans est régulièrement annoncé. Avec un salaire actuel de 6 millions d’euros nets par an, il va sans dire que les pressions psychologiques ne devaient pas être si fortes que cela…