L’imbroglio. Alors que la cession du club rossonero au consortium chinois représenté par l’investisseur italo-américain Sal Galatioto peine à se concrétiser – la négociation des clauses contractuelles serait toujours en cours, une information venue de Chine à la mi-journée a semé le trouble sur le microcosme rossonero.
Le site d’informations sportives chinois Dongqiudi.com annonçait en effet que le fameux consortium aurait renoncé à l’acquisition du Milan, sans davantage de précisions. De quoi enflammer les réseaux sociaux, et par la même occasion, accentuer le ressentiment de tifosi exaspérés par la situation actuelle, entre morne préparation d’avant-saison et avenir incertain de l’institution milanaise.
Un démenti (ou une confirmation, le cas échéant…) était cependant attendu, lequel est arrivé en fin d’après-midi en provenance de Nicholas Gancikoff, l’avocat du consortium chinois, appelé à occuper des fonctions de direction en cas de réalisation effective de la cession. L’italo-anglais a en effet indiqué à la Gazzetta dello Sport que le projet de cession n’était pas remis en cause.
Une rencontre est en outre prévue pour le 16 août prochain entre Gancikoff et les représentants de Fininvest, en vue d’accélérer le processus de cession, et notamment celui du closing (l’opération par laquelle les fonds seront remis à Fininvest). Le chiffre de 750M€ pour la cession de l’entier capital du club, dettes incluses, demeure inchangé.