Des déclarations visant à tempérer les ardeurs ambiantes ? Telle serait l’analyse à donner aux déclarations de Silvio Berlusconi ce samedi au sujet de la vente de 49% des parts du club, qui a fait l’actualité rossonera la semaine passée.
Le président rossonero a en effet tenu à rappeler qu’il ne céderait pas lesdites parts « au premier investisseur venu », mais bien à un investisseur soucieux de s’inscrire dans la durée au sein de l’institution rossonera, tel qu’il en ressort de ses déclarations au cours d’une interview pour la chaine Primocanale :
« Je cherche quelqu’un en mesure d’apporter des capitaux dans le Milan. Mais ma prudence est justifiée par le fait que je souhaite savoir si celui qui se propose le fait simplement pour avoir un moyen d’acquérir immédiatement une forte popularité ».
« Je suis attentif quant au fait de savoir quelles sont les intentions de celui qui souhaite devenir actionnaire du Milan. Je suis prêt à faire un sacrifice et à me détacher du Milan, mais seulement après avoir vérifié les véritables intentions de celui qui souhaite acquérir le club. Car j’ai pris la décision de rechercher parmi les investisseurs mondiaux si il y en a un qui puisse apporter des capitaux au Milan pour permettre au club d’être compétitif comme il l’a été par le passé. »
D’ajouter :
« Je suis le président du club qui a le plus gagné dans l’histoire. Le Milan est encore aujourd’hui l’équipe la plus titrée au monde, mais tout a changé avec l’entrée dans le football des princes arabes : cela a fait monter en flèche les prix. Et il est aujourd’hui impossible pour un italien d’être compétitif face à eux ».
De terminer :
« Je rassure les tifosi du Milan, je ne laisserai le club que s’il est entre de bonnes mains. Si je ne devais pas vendre, j’ai un projet : une équipe uniquement composée d’italiens. Car le football italien a mal agi en transférant beaucoup d’étrangers ».