En campagne électorale pour les élections de ce week-end en Italie, Silvio Berlusconi a tout de même pris le temps de s’exprimer sur l’actualité brûlante du Milan, entre rumeurs de rachat et changement d’entraîneur, via SportMediaset.
Au sujet d’Ancelotti, que Galliani est allé ‘traquer’ à Madrid suite à son licenciement du Real :
« Il a soif de victoires car c’est un gagneur : il a gagné partout où il a entraîné. Maintenant, il doit se soumettre à une opération chirurgicale et seulement ensuite, il prendra sa décision. J’espère qu’elle sera positive pour le Milan.
Des alternatives ? Je ne veux pas étudier une autre possibilité qu’Ancelotti. Nous en reparlerons si Ancelotti refuse la proposition. Mais étant donné qu’il va l’accepter, nous n’aurons pas besoin d’en reparler ! »
Sur les questions financières et un éventuel rachat :
« Les tifosi disent que je dois investir des millions. Moi, je l’ai toujours fait : 62 il y a 3 ans, 72 il y a 2 ans et 102 l’année passée. Aujourd’hui, cela ne suffit pas avec l’arrivée des pétrodollars. Je cherche quelqu’un à même de m’aider afin de réaliser cet effort financier.
Une offre de Bee Taechaubol à hauteur d’un milliard pour tout le club ? J’en ai entendu parler, […] mais ce n’est pas mon intention ni celle de ma famille. Nous ne voulons pas vendre le Milan, nous cherchons un actionnaire capable de nous aider à non pas le faire redevenir grand, mais très grand ! »
A propos du domaine sportif :
« Je serais enchanté de voir Ibrahimovic revenir au Milan, même si ce sujet n’est pas d’actualité pour le moment.
Au début de la saison, Galliani et moi pensions avoir un effectif prêt pour la Champions League : nous avions deux équipes de titulaires, nous pensions pouvoir faire un superbe championnat. Ensuite, le Milan n’a pas été capable de mettre un style de jeu en place, nous avons eu beaucoup de blessés, certains se sont peut-être démoralisés.
Le football est fait de cycles : pendant presque 30 ans, nous avons eu droit au caviar et au champagne alors qu’en ce moment, nous devons nous contenter de mozzarella. Nous sommes prêts à revenir au caviar. »