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Alessandro Nesta, le vrai leader ?

Sandro peut-il être le digne successeur de Maldini sur et en dehors du terrain ?
Sandro est de retour. Luttant comme un animal enragé, le défenseur romain est venu à bout de ses problèmes physiques afin de recommencer à fouler le gazon de San Siro. Et son retour aura servi à l’ensemble de la défense, qui, après le départ d’un immense personnage comme Paolo Maldini, et avec de si nombreuses incertitudes, a retrouvé en Nesta le vrai leader de l’arrière-garde. Un leader sur le terrain mais également en dehors du rectangle vert.Alessandro est revenu, certes, mais dans un Milan différent de celui qu’il avait laissé avant sa blessure qui l’aura forcé à sauté l’intégralité de la saison dernière. Un Milan égaré. Sans visage et sans identité, l’équipe de Leonardo retrouve malgré tout ça un éclair dans la nuit. Quelqu’un qui dit les choses comme elles le sont, n’ayant pas peur des mots. Après le match nul face à l’Atalanta, le Milan se retrouve avec seulement 9 petits points au classement en sept rencontres. Une moyenne comptable calquée à des équipes jouant le maintien. Le but de Ronaldinho qui a mis fin à l’impuissance de l’attaque rossonera qui perdurait depuis près de 367 minutes, nous permet de mettre en exergue le retour en grâce de Sandro. Le défenseur romain a donc pris l’équipe en main. En effet, c’est sa passe décisive qui a permis à Dinho d’égaliser et ainsi d’obtenir le point du nul sur la pelouse des nerazzurri. Un Nesta qui ne défend pas seulement mais qui pousse aussi ses coéquipiers à la charge de la victoire.

 

Tout le monde accourut pour embrasser le numéro 13 milanais après ce but, comme si l’on avait d’un coup compris qui était l’auteur de l’égalisation milanaise. Un signe évident qui prouve que Nesta est actuellement, le meneur de l’équipe. Il parait être un des éléments les plus en forme de la vieille garde. Ses coéquipiers sont affirmatifs à ce sujet, comme le témoigne les récentes déclarations de Zambrotta et de T. Silva. Avec Gattuso, Ambrosini et Pirlo vivant un quasi enfer, Seedorf qui va à courant alternatif (enchainant les performances irrégulières), Nesta est le seul et l’unique joueur de cette équipe qui arrive à suivre le rythme du moment. Inutile de tourner autour du pot. Mieux vaut être sincère comme il l’a été au terme du match à Bergamo. « Ca devait être un match à gagner. L’Atalanta était en difficultés. Ils ont été à dix pendant presque toute la partie et nous n’avons pas réussi à gagner. Ce n’est pas avec un match nul que l’on va résoudre nos problèmes ».


Hegel l’avait dit, il existe une vérité, et une seule. Nesta la détient. Inutile de se voiler la face ou d’utiliser des métaphores pour tenter d’expliquer l’énième match grossier des rossoneri, un match qu’il fallait vaincre à tout prix. « Milan peut résoudre ses problèmes seulement par la victoire, surtout face à des équipes qui sont à dix. Nous avons encore énormément de travail ». Nesta ajoute ensuite : « Nous sommes brouillons en attaque. Nos perdons souvent le ballon et on se fait prendre en contre. Il faut absolument éviter ça ». Une analyse honnête du match. Une vérité sans langue de bois.

Nesta, 34 ans en Mars prochain, est l’exemple évident que c’est par l’engagement et la détermination que les résultats peuvent revenir pour les rossoneri. Si toute l’équipe prenait à titre d’exemple le défenseur romain, le Milan aurait sans doute le double de points au classement. Malheureusement, beaucoup de joueurs, pendant les rencontres, semblent nonchalants, pas concernés et distraits. Même si on peut voir, sur leurs cartes d’identité, quelques années en moins que Sandro. Ce dernier prouve que le facteur âge est relatif dans certains cas. Bien sûr, le club rossonero doit rajeunir son effectif, mais dans cette passe délicate de l’histoire rossonera, le comportement de Nesta doit être un modèle à suivre pour tous ses coéquipiers rossoneri.

Nesta, un leader sur le terrain et en dehors !

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