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ACM-Z inside : En campagne électorale : Silvio chevalier ou contrebandier ?

 

« C’est le plus grand des voleurs, Oui mais c’est un gentleman. Quand il détrousse une femme, il lui fait porter des fleurs. Gentleman cambrioleur, Est un grand seigneur ». Il y a du Lupin chez notre Silvio. Parfum de scandale en plus mais incandescent et gaillard comme le rusé héros de Maurice Leblanc. Culotté, le président du Milan l’a toujours été, il aime provoquer son adversaire sans cela il n’est plus lui-même.

A l’occasion des 25 ans de règne du businessman multicartes, ACM-Z dresse et vous propose un portrait sans concession du président du Milan sous ses multiples facettes y compris les plus tapageuses de celui qui reste malgré tout un animal politique de premier rang qui croit depuis toujours en sa destinée. Mais un homme ivre  qui a fini par regrouper tous les pouvoirs dans les mains d’un seul homme.

1 : Romanzo Criminale : Immobilier, Mediaset…. : le roi de l’hypertrust.  

 

 Avant de figurer à la rubrique « People » des magazines, Silvio Berlusconi est réputé pour être un homme d’affaires et pas des moindres : ne rentrons pas non plus dans le cliché du « self made-man, l’ami Silvio est un homme de réseaux. Le magazine américain Forbes le classa en 2009, 70eme fortune du monde avec un pécule de 6.5 milliards de dollars.  C’est parti pour un tour d’horizon de l’Empire Berlusca : Tentaculaire !

Entrepreneur immobilier oui telle était la première vocation du Cavaliere. Il y a bâti sa fortune. Aujourd’hui, il possède tout ou partie de nombreuses sociétés immobilières. L’exemple le plus criant est celui de Fininvest Sviluppi Immobiliari, propriété à 100 % du holding Fininvest lui-même propriété du grand Silvio et sa non moins grande famlille. Les derniers résultats publiés du promotteur livrent une rentabilité plutôt confortable : 1.6 millions d’euros de résultat net pour 6.6 millions de chiffre d’affaires en 2007.

 On ne peut pas parler de l’essor financier de Berlu sans parler aussi de Mediaset qui est à la base de toute sa reconnaissance médiatique : ce vaste congglomérat de communication fait non seulement sa fortune mais aussi son influence. Il possède 40% de cette entreprise, premier groupe média en Italie, qui investit aussi bien dans la télévision, la publicité, les télécoms que l’Internet. Avec trois chaînes de télévision en Italie, une en Espagne, le groupe affiche des performance impressionnantes : 4,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2008 pour résultat net de 565 millions.

Le groupe possède également une multitude d’entreprises publicitaires, en Italie bien sûr, mais aussi en Espagne et en Grande-Bretagne notamment. Publiespana a par exemple réalisé près d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2008 pour un bénéfice après impôts de 78 millions d’euros.

Le seul domaine dans lequel Silvio Berlusconia investi et où les recettes ne sont pas au rendez vous est le cinéma via Medusa cinéma. Celle-ci produit et distribue des films via un réseau de plus de 300 salles dans toute l’Italie. Elle a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 40 millions d’euros en 2007, pour un résultat net de 237 000 euros. Cette société a même valu quelques malheurs à Don Silvio par le passé : il a été condamné à 16 mois de prison pour présentation de faux bilan avant….d’être acquitté pour insuffisance de preuve deux reprises par la suite ! Autrefois detenue à 100 % par Fininvest , Medusa Cinema a été rechetée en juillet 2007 par le groupe Mediaset.

 

Notre bon président est aussî présent dans le secteur bancaire à travers la banque conseils Mediobanca qui a visiblement peu souffert de la crise : 1 milliards d’euros de résultat net pour un chiffre d’affaires de 1,4 millards d’euros ! Il faut dire que la banque est une spécialiste de ce genre de compte annuels. En 2005, elle déclarait un chiffre d’affaires de 847 millions d’euros et un bénéfice avant impôts de 847 millions également…Tous les ans ce sont des centaines de millions d’euros de résultat positif.

Il n’en détient que quelques pourcents : 2.06 % en juin 2008. Mais se trouve au milieu de grosses pointures : JP Morgan, Unicredit, Barclays…. Il détient aussi des filiales dans des sociétés monégasques et une partie de l’assureur Generali (16 %).

 Un autre poids lourd des médias se cache dans la poche du président : Arnoldo Mondadori editore SPA ou Gruppo Mondadori détenu à 50.14 % par Silvio. Toute sa famille y a ses entrées : Marina en est la présidente, Piersilvio est au Conseil d’administration..Bonne pioche car Mondadori est un géant de la presse magazine. En 2008, le groupe a réalisé 1.8 milliard de chiffres d’affaires pour un résultat net de 151 millions.

Son pouvoir sur la presse écrite, Berlu ne l’oublie pas. Parce qu’il possède des quotidiens (il vient de nommer Vittorio Feltri à la direction de Il Giornale – journal qui appartient à sa famille et dont la majorité de l’équipe de rédaction est constituée par des personnes au passé un peu louche), parce que ses sociétés entrent dans le capital de la plupart des grands tirages ; enfin, parce que ses pouvoirs économiques sont tels qu’il peut faire mourir des journaux en demandant aux grandes sociétés de ne pas faire de publicité dans ceux qui nuisent à son image. Vous l’aurez compris en terme de manipulation, c’est assez balaise.

li reste  l’intriguant secteur de l’édition : 13 millions d’euros de bénéfices avant impôts pour un chiffre d’affaires de 56.5 millions. Soit une rentabilité de 23 %. Les Edizioni Piemme qui publient romans, essais, livres jeunesses et nombres de livres portant sur la religion dans un pays où le cathololicisme est encore bien présent. Les Editions Piemme sont aussi l’éditeur de Michael Connelly ou de la bande dessinnée Geronimo Stiton, vendue à 9 millions d’exemplaires en Italie. Berlusca en est le propritéaire via Mondadori qui détient 90 % de la société.

Au dernier bilan en septembre dernier, Silvio Berlusconi contrôlait quatre des sept sociétés familiales et reçoit cette année le chèque le plus mirobolant : 127,5 millions en baisse légère baisse par rapport aux 135,8 millions de l’année précédente. Pour calculer ce qui sera encaissé par le Cavaliere, il faut aussi prendre en compte ses actions dans diverses sociétés : le Holding Terza en particulier, la Prima où il est présent à hauteur de 33,5,%, et la Ottava où il détient 15,5%. Sur les 127,5 millions c’est environ 118 millions net qui entreront dans ses poches. Marina Berlusconi s’est remunerée avec 12 millions à valoir sur les résultats de sa Holding Quarta, 5 millions pour Piersilvio fruits de sa Holding pendant que bonus offert à Barbara, Eleonora et Luigi les petits derniers  : un chèque de 10 millions.

Et ce n’est que la face visible de l’iceberg des sommes qui s’engrangent malgré l’engagement onéreux en politique du père : les quatre sociétés personnelles du chef de famille  ont dans leur caisses 544 millions en réserves disponibles. Marina est assise sur un joli trésor de guerre de 98 millions pendant que Piersilvio a réussi à accumuler 213 millions, en cas de crise on ne sait jamais !  

 

 

C’est mieux de pouvoir avoir une bonne assise !

 

2 : Milan : une ville, un club. Le sportif à l’épreuve du politique.

 

Ville de naissance avec laquelle il entretient une relation charnelle, Milan c’est un peu la femme en plus cachée dans le placard depuis longtemps, celle de laquelle on ne sépare jamais vraiment. 

Si on avait l’habitude d’appeler le PSG « la danseuse de Canal+ » : c’est un peu ça aussi avec le Cavaliere. Car l’histoire du Milan est intimement liée à l’histoire d’homme et à la vie politique de l’homme de poigne. En 1986, c’est en homme providentiel, en sauveur qu’il reprend le club. Un costume qu’il endosse à merveille quand il se sent attaqué. Tel Bernard Tapie armé de sa cohorte de sociétés rachetées et de son club sous le bras, il se sent prêt à se bâtir une image de gagnant sur le terrain, à conquérir le public et les urnes avec. Des acteurs nés, des dramaturges à outrance. Un jour socialiste, un jour créaant son propre parti, un jour devant la justice en toute transparence évidemment : pas de combines, juste quelques bons discours de la méthode et beaucoup de conviction ! Toujours le même objectif  : partir de rien pour conquérir et ratisser large, cultiver sa passion du sport ….et de ma ville ! Oui cette ville qui doit à elle seule devenir l’incarnation du personnage et d’une équipe..

Et ça marche car les succès sportifs (5 ligues des champions, 7 championnats d’Italie, 3 coupes intercontinentales, 5 Supercoupes d’Europe, 5 Supercoupes d’Italie et 1 coupe d’Italie). Son expérience de président de club est alors un gage de qualité, une preuve de plus de sa compétence et de ses talents de manager : oui même face à une opinion contrasté, il suscite l’adhésion et utilise son verbe pour capter l’attention des supporters et de la foule en liesse charmés par un garant des traditions…. 

N’a-t-il plusieurs fois déclaré qu’il aime le « spectacle » ? Il l’aime sur la pelouse et sur l’estrade ! Avant chaque élection c’est de son pouvoir de séduction sur une foule fascinée par cet homme à la tête d’un club mythique qu’il test. Sa prouesse a été d’avoir su émerger de l’opération mani pulite en 1992 (mains propres) qui avait essayé de mettre fin à la corruption de la vie politique italienne – comme sa solution alors qu’il avait été une des causes du mal.

Silvio n’aime pas les livres, ni les longs discours. Il incarne en ce sens une figure décisive de cette société qui se met en scène. En 1998, sous sa bannière « Forza Italia » c’est dans sa ville de Milan piazza del Duomo qu’il galvanise une foule de 100 000 personnes. Milan la figure éternelle, la muse. D’ailleurs c’est aussi à Milan lors d’un meeting du » Popolo della Liberta » qu’en 2009, il avait été victime d’une « agression » qu’on lui a soupçonné d’avoir orchestré …. histoire d’émouvoir.  

On remet ça aux élections regionales 2010, donné perdant, le grand Silvio sort grand vainqueur grâce à un pacte de plus avec le Diable : Umberto Bossi, président de la Ligue du Nord parti aux relents populiste et plus si affinités,  qui avait contribué à la chute du gouvernement du Cavaliere en 1994, se voit rehabiliter. Une alliance qui neutralise les opposants comme Fini et qui légitime le pouvoir : 6 régions sur 13 histoire d’étouffer ceux qui l’enterraient. Le nord sa terre, il y est plus implanté que jamais.   

 Le Milan a aussi fait la célébrité de Berlusca, l’a revelé au monde entier sur grands écrans : le propriété du Milan club de prestige. Aujourd’hui encore il en reste en possession puisque le club appartient à la holding Fininvest à près de 100%. Et chacun le sait, si l’homme est resté ce n’est pas pour des raisons financières (dixit lui même) car année après année, le football est un gouffre. Rien qu’en 2007, le club avait réalisé un chiffre d’affaires de 275 millions d’euros mais avait un déficit de 32 millions.

 

: Un train de vie à sa démesure 

 

 Ce n’est un secret pour personne ce bon vieux Silvio est un excentrique un poil autocentré ! Alors quand il a envie de se faire plaisir il y met le prix ou ….les moyens dans tous les sens du terme. Quitte à ramasser les pots cassés à la petite cuillère.

Du coup on lui découvre des activités inattendue dans son imposant portefeuille : l’aérien, avec plusieurs sociétés appartenant au secteur, pour la plupart très largement déficitaires, et cela depuis des années. Ainsi de Alba Servizi Aerotrasporti, qui propose des jets à la location et gère en fait la flote du holding Fininvest (et donc de la famille Berlusconi). Sur les neuf derniers exercices dont les comptes ont été publiés, pas un seul n’est bénéficiaire. Et les pertes vont de deux millions d’euros à 15 millions en 2007. Par ailleurs, la société abrite une filiale détenue à 100% dénommée Morning Glory Yachting Limited, enregistrée aux Bermudes et qui ne publie pas ses comptes. Logique, son rôle est simplement de détenir le yacht de 48 mètres Morning Glory acheté par Berlusa à un autre milliardaire magna des médias, Rupert Murdoch. Valeur estimée du bateau : 13 millions d’euros. 

Au delà de tout cela, de divorces en divorces, Silvio façonne sa légende de séducteur, « d’aimant à femmes » mais aussi celle de pataud ou d’imbécile ….le roi de la gaffe ou de la phrase scabreuse voire malsaine. Il qualifie les Obama de « bronzés » et tente de se rattraper en parlant de « blague ». Ca passe mal tant il se fait l’as du dérapage entre les G8 et les G20.

Le pire de tout  : dans une vidéo publiée par le Guardian l’an passé, Berlu apparaît passablement émêché et dérape completement : «Les partisans d’Adolf Hitler le supplient de revenir au pouvoir après avoir découvert qu’il est toujours en vie. Après avoir résisté, Hitler répond: « Je reviendrai, mais à une condition… la prochaine fois je serai vraiment méchant ».» . Comment s’en relevé ? Sur une pirouette bien sûr !

Un responsable d’opposition a demandé à Berlusconi de s’excuser auprès d’Israël et de la communauté juive d’Italie: «A ce stade, le problème n’est plus politique ou judiciaire, il est psychiatrique.». Le bouffon du roi, le comique du fond de la classe devient le monté du doigt…

Passant d’un extrême à un autre (dans tout !), Silvio fait jazzer et un élu s’était permis de dire en catimini : «Avant, Berlusconi achetait des gens, maintenant, certaines personnes sont prêtes à payer pour se vendre.». Argent facile et propositions indecédentes au menu quotidien du seigneur… 

Gendre idéal ou proxénète organisateur de «soirées libertines», qui n’a d’autres désirs que les filles faciles et les gros bateaux ? Un chef de l’Etat obsédé sexuel qui a du faire face à des manifestations d’Italiennes contre la société de la débauche. Aie manquerait plus qu’un sermont du Saint père en privé et ce serait le pompon !

Et le voilà qui n’arrive pas à se dépêtrer de cette fichue « Ruby », pseudo escort girl qui rêve d’exploser dans les médias (ça tombe bien) telle Zahia.. écoutes téléphoniques, réglements de comptes, contradictions….tous les ingrédients d’un bon soap devant lequel s’installer le soir avant de dîner !  

Heureusement  que Bossi lui sauve la mise au mois de janvier face à l’avalanche des débalages : « Berlusconi se sent innocent et agressé par la magistrature. Il me semble que les magistrats ont un peu exagéré ». Quelle belle preuve d’amitié virile !

  

 

Je suis un peu palot c’est clair

 

4 : Camorra, Cosa Nostra : Mafioso, histoire d’une fausse omerta.  

 

On se cache ce qu’on sait tous trop bien : Silvio c’est l’homme de la caisse noire, celui des affaires douteuses…celui des réseaux mafieux. C’est par les affaires politico-judiciaires que tout va s’étaler sur la place publique. Et il n’y a pas si longtemps.

Novembre 2009 : alors qu’il doit répondre d’une accusation de corruption de témoin dans une enquête financière, Silvio ne se rend pas au tribunal mais fait les frais dans la presse des déclarations d’un mafieux repenti, Gaspare Spatuzza qui déclare vouloir réitérer en public les accusations qu’il a livrées aux magistrats, à savoir que Mr Silvio aurait été lié à «la Pieuvre», la mafia sicilienne. Il témoigne alors dans le cadre du procès en appel à l’encontre de son ancien bras droit, Marcello Dell’Utri, condamné en première instance à neuf ans de réclusion pour collusion avec Cosa Nostra. Plus grave, notre président aurait été dans l’ombre des attentats perpétrés en 1993 par la mafia à Rome, Florence et Milan et qui firent dix morts et une centaine de blessés. «Silvio sous enquête pour mafia», annonçait scandalisé, le quotidien de droite Libero. «Ce sont des accusations infondées et infamantes», s’est insurgé, Berlusca. 

« Main de Dieu » du redoutable parrain Leoluca Bagarella, Spatuzza a notamment été condamné à perpétuité pour l’assassinat d’un prêtre antimafia en 1993. Arrêté quatre ans plus tard, il aurait décidé de collaborer avec la justice après une crise existancielle. En juin 2009, il aurait évoqué une conversation, en janvier 1994, avec Giuseppe Graviano, chef du clan du quartier palermitain de Brancaccio, qui lui aurait dit : «Les tractations se sont bien passées, nous avons obtenu ce que nous voulions. Nos interlocuteurs sont des personnes fiables.» Graviano aurait alors évoqué le nom de Berlusconi, précisant qu’il s’agissait du patron de Canale 5, la principale chaîne de télévision du «Cavaliere». Graviano aurait ajouté : «Nous avons le pays en main.» A l’époque, « le vieux » s’apprêtait à emporter les élections pour la première fois.

Au cours de l’année précédente, la mafia avait fait exploser plusieurs bombes, notamment devant la galerie des Offices à Florence, pour tenter de desserrer l’étau de la lutte antimafia. En substance, la Pieuvre aurait pactisé avec le leader de Forza Italia pour faciliter son accès au pouvoir dans l’espoir d’obtenir en échange des remises de peine et divers avantages…..rassurant.

Le quotidien La Repubblica estime alors que «Cosa Nostra règle ses comptes avec le Cavaliere» : «Avec la conviction d’avoir été vendu, le clan de Brancaccio a décidé de s’en prendre à ceux qui n’ont pas maintenu leurs engagements.» La plupart des parrains siciliens sont en effet en prison dans des quartiers de haute sécurité.

«Plus que tous les autres, mon gouvernement a fait de la lutte contre la mafia un de ses objectifs», a alors insisté Berlu, parlant d’une attaque «incroyable et ignoble». Quel acharnement..

Dommage le «numéro deux» de la mafia sicilienne, Antonino Giuffrè, lui aussi repenti, avait aussi confirmé qu’un pacte avait été conclu entre Cosa nostra et Forza Italia, en 1993, lorsque Berlusconi a décidé de créer ce parti sur les décombres de la Démocraties chrétienne et du Parti socialiste, qui jusque-là avaient été les «référents politiques» de l’organisation mafieuse….Comment garder la barre commandant avec tous ces vents contraires ?

Par le passé, les magistrats du parquet de Florence s’étaient déjà intéressés à Silvio Berlusconi et Marcello Dell’Utri, ancien patron de Publitalia, la régie publicitaire de l’empire de communication Berlusca, les soupçonnant d’avoir un lien avec l’attentat contre les Offices. Mais, en 1998, faute d’éléments probants, ils avaient classé l’affaire sans suite. Le Cavaliere s’en etait pris aux auteurs de livres et de films sur la mafia. Jugeant qu’ils donnent «une mauvaise image de l’Italie», et avait lancé à l’attention de l’auteur de la série télévisée la Pieuvre : «Si je le trouve, je jure que je l’étrangle.» 

A jamais l’homme de la menace et du mélange facile ce Silvio !

 

 

 Le Parrain ?  Un film ?

Evidemment Berlusconi est un homme d’affaires crapuleux qui s’est enrichi avec l’argent de la mafia et qui tel un as de la bonne magouille entretient encore des rapports étroits la filière, qui berne l’opinion publique italienne en employant un opium plus fort que toutes les drogues, la télévision. Mais sa longévité tant à la tête du Milan qu’à la tête de l’Etat a de quoi intérroger et pourquoi pas susciter un peu de respect…

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